Cet article 10 avantages d’adopter le végétalisme, présente les principales raisons qui, nous pensons, peuvent intéresser les gens pensant faire la transition à une diète végétalienne. Les bienfaits de ce mode de vie peuvent en surprendre plus d’un et même en sauver quelques-uns.
1. C’est BON pour la santé!
Pour bien commencer cette affirmation, voici la position officielle de l’Association américaine de diététique qui peut aider à rassurer certains septiques au sujet de l’alimentation végétalienne :
« La position de l’Association américaine de diététique est que les alimentations végétariennes (y compris végétaliennes) bien conçues sont bonnes pour la santé, adéquates sur le plan nutritionnel et peuvent être bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations végétariennes bien conçues sont appropriées à tous les âges de la vie, y compris pendant la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance et l’adolescence, ainsi que pour les sportifs. »
Oui, simple de même, mais le mouvement végan n’est pas seulement apparu par hasard comme une mode de vêtements ou une marque de pâte à dents. Il existe en fait depuis les années 1940, plus précisément en 1944 lors de la fondation de la Vegan Society.
Aujourd’hui, les recherches des dernières années dans le monde de la science de la nutrition ont pu établir et démontrer les bienfaits d’une alimentation végétalienne.
Pratiquer un régime principalement basé sur des aliments d’origine végétale est le meilleur mode de vie à adopter pour espérer vivre longtemps, en santé, et surtout, diminuer les risques de plusieurs maladies et de cancers :
« les végétaliens sont plus minces, ont une pression artérielle et un taux de cholestérol plus bas, courent un risque moins élevé de souffrir de maladie coronarienne et de diabète de type II et présentent une incidence de cancer (en particulier le cancer colorectal) plus faible. »
De plus, les docteurs Campbell et Esselstyn, deux pionniers dans le mouvement d’une alimentation à base de plantes, en sont venus à la même conclusion :
« Notre santé dépend de ce que nous mangeons et, pour l’entretenir, il faut changer radicalement le contenu de nos assiettes, en écartant les produits d’origine animale et les aliments transformés. »
Assez convaincant comme premier point. Beaucoup d’études et de faits sont disponibles sur Internet si vous souhaitez creuser davantage.
2. Aide à sauver la vie de millions d’animaux
Arrêter de manger des produits d’origine animale ou même diminuer votre consommation va faire une grande différence dans la vie des milliards d’animaux tués à travers le monde.
Savez-vous qu’en moyenne, seulement au Canada, plus de 3 millions d’animaux sont tués chaque jour?
CHAQUE JOUR, SEULEMENT AU CANADA. Pire encore, plus de 6 millions d’animaux sont tués CHAQUE HEURE MONDIALEMENT.
CHAQUE HEURE…
En plus, malheureusement ces animaux n’auront pas vécu une vie joyeuse à gambader dans les prairies comme on veut tant nous le faire croire dans les publicités mensongères. Non, ils vivront apeurés, entassés, blessés, battus, négligés, et ce, pour seulement une fraction de temps que représente leur vraie espérance de vie.
Et pourquoi finalement? Pour satisfaire nos papilles gustatives pendant un gros 15 minutes… La vie d’autant d’être vivants ne vaut-elle pas plus que 5 minutes de notre plaisir personnel qu’on aura oublié dès que le repas sera terminé?
Et on ne parle pas des océans et de la vie marine pourtant. Il faut ajouter à ces chiffres que plus de 90 millions de tonnes de poissons sont retirés des océans chaque année.
C’est encore pire qu’on pense car imaginez-vous donc que ça augmente jusqu’à 2,7 milliards d’animaux marins qui sont retirés des océans, chaque année. On parle ici des dauphins, des baleines, des crustacés, des poissons, de tout ce qui vit dans nos océans.
Car lorsque les bateaux pêchent les poissons avec leurs grands filets, ils attrapent aussi des espèces non désirées qui sont alors écartées et tuées pour absolument rien. Pour chaque livre de poisson pêchée, 5 livres de vie marine (crustacés, requins, mollusques, autres poissons) tuée et donc gaspillée. On fait référence au Bycatch.
Et l’avenir n’est pas rose pour ces précieuses ressources, puisque si on continue à surexploiter les océans, on pourrait les voir vides de poissons, oui VIDES, épuisées, à sec, de poissons! Dans moins de 30 ans…
Rien que pour ça, chaque repas consommé excluant des produits animaux est important.
3. Perte de poids facilitée
En plus d’améliorer la santé, adopter une diète végétalienne aide à faire perdre les quelques kilos qu’on a en trop et qu’on traîne depuis plusieurs années.
Non, devenir végane ne veut pas nécessairement dire santé et corps svelte. On peut être en surpoids même en excluant les produits d’origines animale.
Tser les chips, c’est végan. (pas tous, attention!)
Les frites, c’est végan. (celles cuites dans l’huile)
Les oréos, c’est végan. (on dit qu’ils sont végans par inadvertance!)
Le burger Beyond Meat du A&W, c’est végan.
Bref, ce que je veux dire par là, c’est que ce n’est pas seulement en arrêtant de manger du steak et des produits laitiers qu’on perd 60 livres et qu’on retrouve un corps en santé.
Il faut intégrer de bonnes choses dans son alimentation, tout en supprimant les aliments moins santé pour voir une différence, et la ressentir à long terme.
Être végan rime aussi beaucoup avec cuisiner maison. On va beaucoup moins au resto (manque de choix) et donc on se doit d’apprendre à cuisiner de bons repas sains et nourrissants. Cuisiner maison aide habituellement aussi à la perte de poids puisqu’on sait ce que contiennent nos recettes et donc inévitablement notre assiette.
On consomme aussi généralement moins de produits transformés, puisque la plupart contiennent des protéines de lait, des œufs et de la gélatine animale, ce qui aide à réduire son tour de taille. Dites-vous que moins c’est transformé, meilleur c’est. Plus l’aliment est à son état naturel, meilleur il sera.
Un fruit entier sera toujours meilleur qu’un jus de fruits par exemple, puisqu’il aura conservé toutes ses fibres et vitamines, à l’instar du jus qui ne conservera presque uniquement le sucre du fruit.
4. Conserve l’eau de notre planète
Ça c’est probablement un des aspects les plus choquants de l’agriculture de masse et donc de la consommation des produits d’origine animale.
Saviez-vous que la consommation d’eau pour les animaux d’élevage se situe entre 34 et 76 milliards de gallons annuellement?
MILLIARDS de GALLONS
Je ne sais pas si vous imaginez à quoi ça peut ressembler, mais c’est énorme! Ça équivaut à 208 395 000 000 L… (208 milliards de Litres)
En moyenne, un canadien consomme 120 000 L d’eau par année. Ça équivaut donc à la consommation de plus d’un million sept cents mille canadiens, pour un an, pour l’élevage d’animaux qui sont destinés à mourir.
Quand on pense que des millions de personnes dans le monde n’ont même pas accès à l’eau potable.
On donne autant d’eau à des animaux qu’on élève pour quelques mois ou quelques années, et qu’ensuite on tue pour manger. Alors qu’on pourrait simplement alimenter la population des pays qui manquent d’eau et donc sauver des millions de vie.
Une autre statistique intéressante relativement à l’eau consommée par cette industrie : pour produire 1 livre de boeuf (l’équivalent d’un BigMac), on a besoin de 2 500 gallons d’eau… 9 465 L d’eau utilisée pour produire 1 seule livre de viande. Mais ce n’est pas seulement l’industrie du boeuf qui démontre des chiffres aussi incroyables.
Par exemple, pour produire 1 livre d’œufs, 477 gallons d’eau sont nécessaires, alors que pour produire 1 livre de fromage, 900 gallons d’eau sont alors requis.
C’est tellement énorme comme coût à payer, et ce pour toute la planète. L’eau n’est pas une ressource renouvelable Ad vitam æternam. Déjà que plusieurs pays n’ont qu’un accès limité à l’eau, c’est encore pire lorsqu’on est conscient de ces chiffres et de ce que l’élevage utilise réellement comme ressources.
5. Aide à booster notre humeur
Eh oui, ça nous rend même de bonne humeur manger des plantes et des noix.
Une récente étude publiée dans l’American Journal of Health Promotion montre comment un programme de nutrition à base de plantes améliore non seulement la dépression, mais également l’anxiété, la fatigue, la productivité et d’autres indicateurs de bien-être. Cette recherche a été menée par la Docteure Ulka Agarwal, psychiatre à l’Université de Californie.
« Comment un régime à base de plantes améliore-t-il la dépression? La dépression est liée à l’inflammation dans le corps et aux faibles niveaux de sérotonine. Les aliments à base de plantes réduisent naturellement l’inflammation dans le corps, car ils sont naturellement faibles en gras et en antioxydants. Une consommation élevée de légumes augmente la quantité de vitamines B dans le régime alimentaire, ce qui peut affecter l’humeur. »
Ces nouvelles données ouvrent un monde de possibilités aux diètes à base de plantes. Ça ouvre tellement de nouvelles portes et nous encourage à vivre une vie plus saine de façon simple et naturelle, en nourrissant notre corps de ce dont il a VRAIMENT besoin, des végétaux.
6. Manger la portion recommandée de fibres alimentaires quotidienne
Les fibres, ces amis des intestins, sont essentiels à notre survie et notre santé intestinale. On les retrouve exclusivement dans les aliments d’origine végétale, donc les fruits et légumes, les noix, les légumineuses et les céréales.
Tous les ingrédients qui constituent une alimentation végétalienne!
Oui, quand on devient végan, on a plus à se soucier de la quantité de fibres qu’on ingère quotidiennement puisqu’on en retrouve dans presque tout ce qu’on mange! Les fibres sont les glucides non-digestibles présents dans les végétaux.
Puisqu’elles jouent de nombreux rôles dans l’organisme, les fibres sont un élément important d’une saine alimentation. En fait, les fibres peuvent :
- Combattre la constipation;
- Abaisser le taux de cholestérol sanguin;
- Gérer le taux de sucre dans le sang;
- Procurer une sensation de satiété prolongée, ce qui en fait des alliés pour maintenir un poids santé.
Ainsi, en mangeant essentiellement des produits végétaux, les carences en fibres sont de l’histoire ancienne, quand on mange bien, bien sûr!
Voici une statistique intéressante de Santé Canada :
« Au Canada, les besoins de fibres ont été fixés à 25 grammes par jour chez les femmes et à 38 grammes par jour chez les hommes. La plupart des Canadiennes et des Canadiens consomment seulement la moitié de ces quantités de fibres. »
Seulement la moitié de ces quantités. C’est incroyable quand on sait qu’une portion de légumineuses cuites (1 tasse) apporte près de 15 g de fibres, à elle seule… Plusieurs fruits et légumes en contiennent plus de 4 g, en une seule portion.
On peut donc comprendre que c’est facile de manger toutes ses fibres quand on coupe les produits d’origine animale, qui n’en contiennent pas, et qu’on s’alimente exclusivement de végétaux.
7. Aide à contrer les changements climatiques
Les changements climatiques sont très certainement l‘enjeu principal de notre génération et des générations futures. La planète entière est affectée, la population mondiale en sera à jamais changée.
Pourtant, il existe un moyen très simple de réduire les conséquences de ces changements, et même, de possiblement renverser les effets : adopter une alimentation végétalienne.
En effet, adopter une alimentation sans viande, oeuf ni fromage permet de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 1,5 tonnes par année. C’est bien plus déterminant comme changement (50 % plus) que de remplacer sa voiture par un modèle hybride. En réalité et en se basant sur les faits démontrés :
« l’alimentation des végétaliens émet deux à trois fois moins de gaz à effet de serre que celle des omnivores. »
Autre statistique intéressante relativement à l’engouement des gens à consommer des produits locaux pour l’environnement, une étude a démontré qu’être végétalien seulement 1 journée par semaine avait un plus grand impact environnemental qu’acheter local à temps plein!
Faire les deux est encore mieux, on va se le dire 😉
Une autre étude pertinente démontre clairement que ce qu’on mange est la cause principale du réchauffement climatique :
« If you add to livestock all other food-related emissions—from farming to deforestation to food waste—what we eat turns out to be number one on the list of causes of climate change. »
Traduction : Si vous ajoutez au bétail toutes les autres émissions reliées à l’alimentation, de l’agriculture à la déforestation en passant par le gaspillage alimentaire, ce que nous mangeons s’avère être l’élément principal et numéro 1 sur la liste des causes du changement climatique.
On comprend donc que ce qu’on met dans notre assiette a beaucoup plus de répercussions et d’impact qu’on pourrait le croire. Non seulement sur notre corps, mais sur l’avenir de toutes les espèces vivantes, de la planète et du monde tel qu’on le connaît aujourd’hui.
8. Détoxifie notre corps
On ne parle pas ici des régimes « détox » de jus verts et de produits naturels qui vont font évacuer. Une détox encore plus profonde et encore meilleure pour la santé. Celle des bactéries, hormones, et métaux lourds (mercure) présents dans les viandes et les poissons.
En fait, dû au confinement des animaux qui ont un système immunitaire déficient, la propagation de certaines bactéries (campylobacter, salmonella et l’E. coli) constitue un réel problème chez les Canadiens.
Comme l’explique Élise Desaulniers dans son livre le Défi végan 21 jours :
« Des infections (le campylobacter, la salmonella et l’E. coli.) qui affectent jusqu’à 13 millions de Canadiens chaque année. Ces bactéries, présentes à l’état naturel dans les intestins des animaux, peuvent se retrouver dans la viande et les œufs vendus en épicerie. »
De plus, on remarque un problème avec les antibiotiques qui sont autant utilisés chez les animaux d’élevage (pour favoriser la croissance des animaux et prévenir certaines maladies), que chez les humains.
On traite nos infections avec ces même antibiotiques et donc les bactéries deviennent résistantes à ces mêmes traitements sensés nous guérir!
Manger des produits provenant de l’industrie de l’élevage nuit donc à notre santé directement par leur présence dans notre assiette, mais ils viennent aussi compromettre la capacité de notre corps à traiter certaines infections.
Finalement, manger du poisson n’apparaît pas être si bon pour la santé qu’on nous faire croire, et ce, dû à sa teneur élevé en mercure. Le mercure dans le sang endommage notre système nerveux et n’est pas recommandé aux femmes enceintes puisqu’il affecte le développement du cerveau des enfants.
Et donc, il a été démontré que les consommateurs de poisson avaient un taux 10 fois plus élevé de mercure dans le sang que les végétaliens. Le plus beau là-dedans c’est qu’en adoptant une alimentation végétalienne, beaucoup de problèmes de santé peuvent être évités, et même, dans certains cas, être renversés.
9. Augmente notre productivité et notre énergie
Améliorer sa santé sur plusieurs plans a un effet direct sur le corps. Bien sûr, lorsqu’on mange ce qui est bon pour notre santé et qu’on maintient un poids corporel équilibré, les effets positifs de ces changements se répercutent dans toutes les sphères de notre vie.
En fait, en augmentant notre consommation de végétaux, un meilleur flux sanguin est créé vers le cerveau et lui fournit des nutriments essentiels ainsi que de l’oxygène. C’est sûr qu’en démarrant sa journée avec un bon fruit, des grains entiers et des fibres, au lieu de beiges du Tim ou de sandwichs déjeuners du McDo, on aide le flux sanguin à mieux circuler dans nos artères.
Aussi, une étude a récemment démontré les bienfaits ressentis dans plusieurs sphères de notre vie lorsqu’on adopte une alimentation à base de plantes :
- Amélioration de l’état de bien-être général;
- Augmentation de la vitalité;
- Amélioration de l’état de la santé mentale;
- Diminution de la fatigue;
- Amélioration du fonctionnement quotidien;
- Augmentation de la productivité au travail due à l’amélioration globale de l’état de santé.
Lorsqu’on améliore notre santé générale, on améliore toute notre vie. On ressent les bienfaits dans plusieurs sphères de notre vie et ça nous donne ainsi envie de continuer et de pousser encore plus loin.
Ces changements sont visibles, et très rapidement. Après quelques semaines seulement après avoir changé notre diète, on remarque la différence, on se sent plus léger, on se sent plus alerte, plus énergique.
On pète le feu!
10. Contribue à améliorer notre monde
Tout simplement. En supprimant les produits animaux de notre alimentation, non seulement on montre un intérêt à quelque chose de plus grand que notre propre personne, mais on est alors conscient des problèmes environnementaux, écologiques et de disparité des ressources.
On fait une ACTION CONCRÈTE pour aider notre prochain.
Peut-être que nous ne verrons pas tous les drames reliés aux changements climatiques, aux océans sans poisson avec du plastique en extra, aux déchets dépassant notre imagination… Mais les générations futures, elles, oui. Nos enfants, oui. Nos petits enfants, oui.
Nous nous devons, pour le bien-être de toutes les espèces vivantes, et pour la survie de notre monde, faire des changements. Des changements importants, mais pourtant si simples. Et ça commence par notre façon de s’alimenter.
Pour terminer
Tous ces avantages démontrés dans cet article sont des faits à considérer si vous songez à faire la transition vers un mode de vie végan, ou simplement à diminuer votre consommation de produits d’origine animale. Pour en apprendre davantage sur les différences entre les types de diètes, voir notre article Végan, végétalien ou végétarien?
En fait, le but ici était de vous montrer tous les bienfaits d’une alimentation végétalienne puisqu’on entend souvent des histoires différentes dans les médias et ça ne fait que cacher la vérité et encourager les comportements qui nuisent à notre santé. J’espère sincèrement que cet article saura vous aider en vous informant un peu plus sur le monde du véganisme.
Être végan, c’est en fait avoir de la compassion pour toutes les espèces vivantes, respecter la planète sur laquelle on vit et prendre soin de soi en faisant de meilleurs choix alimentaires.
Bonne bouchée de vie ?
Sources
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3565018/
https://nutritionfacts.org/video/what-is-the-optimal-diet/
https://www.entrepreneur.com/article/293039
https://nutritionfacts.org/video/the-best-way-to-boost-serotonin/
http://www.cowspiracy.com/facts/
https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=fibres
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/nutriments/fibres.html
DESAULNIERS, Élise (2016). Défi végan 21 jours. Montréal, Trécarré,
Gidon Eshel et Pamela A. Martin, « Diet, Energy, and Global Warming », Earth Interactions, vol. 10, no 9, 2006
Peter Scarborough et coll., « Dietary greenhouse gas emissions of meat-eaters, fish-eaters, vegetarians and vegan in the UK », Climatic Change, vol. 125, no 2, juillet 2014
2 Responses
Bonjour,
Je suis végétarienne, et j’essaie de vivre en harmonie avec mes principes, et notamment de respecter un maximum la vie animale. C’est pourquoi je suis un peu gênée par le mode de vie vegan, qui est trop compliqué. Comment être sûr en effet que les végétaux que l’on consomme n’ont pas été cultivés sur des terres « volées » aux orang-outans ? Comment être sûr que la bêche qui a servi à sortir les pommes de terre de la terre n’a pas blessé des lombrics ? Porter des fibres non animales, pourquoi pas, mais le coton, c’est très gourmand en eau, donc ce n’est pas bon pour la planète, et les matières synthétiques, c’est du pétrole, et ça fait des déchets plastiques dans les océans.
Merci en tout cas de faire avancer la cause animale !
Salut,
Je te comprends parfaitement. Quand on commence à naviguer dans ce monde rempli de souffrances et d’atrocités inutiles, ça devient difficile de faire la part des choses. En fait, ça devient impossible de ne pas penser à TOUTES les conséquences de nos choix au quotidien.
Après presque deux ans de véganisme, je te confirme que tout ça me hante toujours. Mais ce qui m’aide, c’est de me dire que je fais de MON MIEUX. Que rien n’est parfait et que c’est en faisant TOUS de notre mieux, selon nos limites et nos besoins, qu’on peut faire une différence pour ce monde.
Fais de ton mieux et sois fière de tous ces gestes que tu poses au quotidien pour aider à cette cause, qui est en fait pour l’amour de toute vie.
Merci pour ton message et tout ce que tu fais pour ce mouvement. 🙂