Quand on a commencé à penser à créer un blogue prônant un mode de vie végan, une chose était claire dans notre tête : on devait expliquer clairement les raisons de notre choix. Les raisons et les faits qui nous ont fait faire ce virage à 100 %.
Les raisons qui nous ont convaincus d’adopter ce mode de vie et donc de dire non à beaucoup de choses qu’on aimait et aussi accepter de nouvelles informations qui venaient complètement défaire tout ce qu’on pensait savoir.
Alors en créant le blog, on a élaboré de façon très ouverte et claire, en trois thèmes différents, le POURQUOI de notre changement.
Notre grand pourquoi. Pourquoi changer?
Pour les animaux, pour la santé et pour l’environnement. Dans cet article, il sera question de l’environnement.
L’environnement et l’épuisement des ressources est un des pourquoi. Notre why profond qui nous influence lorsque vient le temps de prendre des décisions et d’assumer nos choix.
Végans pour l’Environnement est un article complet et personnel qui dicte les faits connus aujourd’hui à propos des effets destructeurs de l’agriculture et de l’élevage intensif sur notre environnement qui ont complètement changé notre vision de cette pratique dévastatrice.
Changements climatiques
On peut aujourd’hui affirmer que le réchauffement climatique existe et est bel et bien en train de changer le climat de la planète. Oui, ça, on le sait tous. Mais qu’est-ce que ça signifie vraiment ? Et quelles en sont les causes principales ?
En tant que jeunes de la vingtaine, disons que ce sujet nous interpelle beaucoup, à savoir à quoi notre avenir ressemblera dans 10, 20, 30 ans? Peut-on y faire quelque chose, peut-on aider la planète à guérir?
En fait, selon le rapport sur les changements climatiques sorti en 2018 par United Nations, ce sujet serait le problème principal de notre génération, et même de l’avenir de notre planète. Et quelle en est la principale source? Nous, les humains et la façon dont nous menons nos vies. Mais plus spécifiquement, la façon dont nous nous alimentons.
On a longtemps pensé qu’en changeant de simples petites choses dans notre routine quotidienne, on pouvait aider à améliorer le destin de l’environnement. Ça vous dit quelque chose ces règles qu’on se fait répéter pour aider la planète?
- Ferme le robinet pendant que tu te brosses les dents;
- Réduis le temps que que tu passes sous la douche;
- Tire la chasse d’eau le moins souvent possible;
- N’utilise pas trop souvent ton lave-vaisselle;
- Pédale sur ton vélo pour aller travailler à la place d’utiliser ta voiture;
- Change ta voiture pour un modèle hybride pour un petit 35 000 $;
- Et ça continue…
Oui, ces actions sont toutes importantes et font peut-être une différence. Mais pas assez, et même loin de là…
Émissions de gaz à effet de serre
Ce sont les gaz à effet de serre qui sont à l’origine du réchauffement climatique. Ces gaz sont présent naturellement dans notre atmosphère et contribuent à retenir la chaleur près de la surface de la Terre. C’est en fait grâce à ces gaz que la vie sur terre, telle qu’on la connaît, est possible. Sinon, la température moyenne sur Terre serait de -18C…
Toutefois, depuis la naissance de l’industrialisation de notre planète, l’effet de serre s’est accru par d’importantes quantités de GES libérées dans notre atmosphère. Beaucoup trop pour continuer à vivre ainsi. En fait, la planète se réchauffe de façon importante et à un rythme très alarmant.
Pourtant, on ne cesse de se faire casser les oreilles par le secteur des transports et du pétrole. L’essence utilisée par nos voitures, les transports de marchandises par camion, avion, bateau, train, etc. On se fait même suggérer de se procurer une voiture hybride ou électrique (tout un investissement), ou encore de limiter ses déplacements.
Mais en fait, le vrai problème se retrouve ailleurs. Vous devinez où? Et oui, dans l’agriculture de masse.
En réalité, le secteur de l’agriculture est responsable de plus d’émission de GES que le secteur des transports combinés!
- 18 % de toutes les émissions de GES sont causées par l’agriculture de masse
- 13 % de toutes les émissions de GES sont causées par les transports
Autre fait à considérer relativement aux animaux d’élevage, c’est le CO2 émis. Le CO2 est en fait du dioxyde de carbone est constitue un des gaz responsable du réchauffement climatique.
Saviez-vous que le bétail et tous ses sous-produits représentent au moins 32 000 millions de tonnes de CO2 par année, soit 51 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
51 % ! Seulement causé par l’agriculture et tous les produits en découlant. De plus, on prévoit que les émissions reliées au domaine de l’agriculture augmenteront de 80 % d’ici 2050.
Eau
Un autre facteur alarmant de l’agriculture de masse est l’eau. L’eau utilisée pour soutenir tout ce système.
C’est en fait en moyenne 55 milliards de gallons d’eau par année qui sont consommés par les animaux d’élevage. Ça équivaut à 208 175 000 000 L. 208 milliards, 175 millions de litres, par année, qui est donnée aux animaux qui se feront abattre quelques mois plus tard pour être mangés.
Gaspillage des ressources vous dites? Oui. Relativement à toute cette eau gaspillée, saviez-vous qu’il faut en moyenne 2 500 gallons d’eau pour produire au final une seule livre de boeuf? 9 500 L d’eau pour produire un seul big Mac.
En moyenne, chaque Canadien utilise environ 329 litres d’eau par jour à la maison seulement. Une livre de boeuf représente donc la consommation d’eau d’un canadien pour un mois complet! 9500/329 = 29 jours!
Un dix minutes de plaisir de viande vient de coûter à la planète 9 500 L d’eau potable, sans penser à la vie gaspillée de cet animal.
Océans
Quand on pense aux effets dévastateurs de l’agriculture sur l’environnement, on pense souvent plus aux cochons, aux vaches, aux fermes laitières. Tout ce qui est sur la terre ferme. Mais on oublie un des élément essentiel à notre survie. Comme on dit, loin du coeur, loin des yeux.
C’est donc plus facile oublier que les fonds marins et les récifs sont présentement en train de mourir.
La Grande barrière de corail
Premièrement, il y a grande barrière de corail située près de l’Australie dont on doit se soucier. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, cette Grande barrière s’étend sur environ 345 000 km 2 le long de la côte est autralienne et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde. Pourquoi s’en soucier? Car elle abrite aujourd’hui plus de 300 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons et 4 000 espèces de mollusques.
Toutefois, la dévastation est déjà bien avancée, telle que les scientifiques prévoient que la Grande Barrière de corail pourrait avoir disparu d’ici l’an 2050… Et avec elle, un nombre important d’espèces vivantes.
Les Poissons et l’industrie de la pêche
Ce n’est pas plus rose du côté des poissons et leur exploitation est en fait pire que celle sur terre. Nous surexploitons les trois quarts de la pêche mondiale.
Nous SURPÊCHONS. C’est-à-dire que nous pêchons de façon trop intensive et ça compromet les ressources de la mer et la survie du monde marin. Nous retirons chaque année une quantité énorme de vie aquatique de nos océans. Beaucoup trop.
90 à 100 millions de tonnes de poissons sont capturés des océans chaque année. Et en plus, pour chaque livre de poisson capturé désiré, jusqu’à 5 livres d’autres espèces marines sont tuées et ainsi rejetées à la mer. Tuées pour rien. On appelle ce phénome le By-Kill.
Plus de 40 % des poissons capturés dans le monde chaque année sont rejetés. Quand on parle de gaspillage des ressources…
Et ces chiffres ne représentent que les pratiques de pêches des humains, ils ne tiennent même pas compte des effets du réchauffement des températures de l’eau et de l’acidification. Toutes ces conséquences rendent les océans de moins en moins habitables pour toute vie marine.
Le plus alarmant ?
Certains chercheurs affirment qu’on pourrait voir nos océans vides de poissons d’ici l’an 2048. Quand on dit que les océans sont vitaux pour la survie de notre espèce, c’est un fait assez inquiétant merci!
Exemple de filet de pêche commerciale au Chili
Déforestation
Un des sujets les plus alarmant relativement à la protection de notre environnement pour assurer notre survie est certainement la destruction de la forêt amazonienne.
Elle est non seulement l’habitat de plusieurs milliers d’espèces vivantes et de diversité, mais agit aussi comme les poumons de la terre. Les arbres de cette forêt aident à absorber le C02 émis dans l’atmosphère pour le transformer en oxygène et ainsi nous aider à maintenir un équilibre.
Toutefois, avec la population qui augmente à une vitesse alarmante, cette forêt est victime de destruction massive pour l’agriculture, l’élevage et les plantations de palmiers à huile. En vérité, 1 à 2 acres de forêt est complètement rasée de la surface de la terre toutes les secondes. À quelles fins?
L’agriculture animale, qui est responsable de plus de 91 % de la destruction de la forêt amazonienne, soit 136 millions d’acres. Et bien sûr, la production d’huile de palme, qui elle est responsable de plus de 26 millions d’acres de destruction de la forêt amazonienne. Cette forêt est vitale pour la survie de millions d’espèces vivantes et la nôtre.
La protéger devrait aujourd’hui être une priorité si on veut assurer un avenir aux générations futures.
Production de nourriture
Nous cultivons actuellement suffisamment de nourriture pour nourrir 10 milliards de personnes. Alors que la faim dans le monde est toujours d’actualité… Où est la logique dans tout ça? Ça prend énormément d’espace pour élever ces animaux et les nourrir.
À titre de comparaison, 1,5 acres peut produire :
- 37 000 livres de nourriture à base de plantes
- Contre
- 375 livres de boeuf
Voici la grandeur de territoire requise pour nourrir une personne pour une année selon son régime alimentaire :
- Végan : 1/6 d’acre
- Végétarien : 3x plus qu’un végan
- Omnivore : 18 x plus de terre qu’un vegan
Les chiffres sont clairs. Ça demande énormément plus de ressources et de terre pour nourrir une population omnivore qu’une population végane ou même végétarienne.
En bref
Alors oui, vos choix alimentaires et votre mode de vie peuvent avoir un réel impact sur l’avenir de l’environnement et de l’humanité.
À l’échelle individuelle, chaque personne qui suit une diète végétalienne produit l’équivalent de 50 % moins de dioxide de carbone (C02) et utilise:
- 1/11 moins d’huile
- 1/13 moins d’eau
- 1/18 moins de terre
Qu’une personne suivant une diète omnivore (qui mange de tout). C’est énorme la différence!
À l’échelle individuelle, chaque personne adoptant une diète végétalienne sauve:
- 1 100 gallons d’eau
- 45 livres de grains
- 30 pieds carrés de forêt
- 20 livres de C02
- La vie d’un animal
CHAQUE JOUR!
Une seule personne! Imaginez-vous l’impact que ça aurait sur l’environnement si chaque jour une nouvelle personne décidait de devenir végétalienne!
L’avenir serait certainement plus encourageant et plus positif. Ça peut toujours arriver. On peut toujours espérer. Et c’est la raison pour laquelle on fait ce qu’on fait.
Renseigner la communauté et leur exposer les VRAIES conséquences de leurs choix.
CHAQUE JOUR, CHAQUE PERSONNE, peut faire une différence.
En résumé, devenir végan ou végétalien est la MEILLEURE ACTION que nous pouvons poser dès aujourd’hui pour sauver l’environnement et assurer la survie de notre planète.
Sources
- Végans pour les animaux
- Végans pour la santé